Les Français en force pour ces championnats du Monde 2025 puisque l'on compte 28 participants (es) répartis dans les différentes catégories.
Cette page sera "alimentée" par les participants !
Aujourd'hui tous les véhicules engagés devaient satisfaire aux exigences du contrôle technique, espérons que ce modèle à quatre roues pourra participer aux épreuves.
Ci dessous quelques photos :
Localisation : Arona, Bord du Lac (départ de Piazzale A. Moro, arrivée Via del Porto)
Date : vendredi 11 juillet 2025, 17h00
Description : Une épreuve de vitesse pure sur une ligne droite au bord du lac d'Arona. Les athlètes bénéficieront d'une courte accélération pour atteindre leur vitesse maximale avant de courir le 100 mètres chronométré.
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Localisation : Gattico-Veruno, circuit urbain
Date : samedi 12 juillet 2025, 9h00 (première manche) et 11h30 (deuxième manche)
Longueur du circuit : 2,1 km Durée : 2 heures + 1 tour
Description : Course d'endurance sur un circuit urbain de 2,1 km à Gattico-Veruno. Les coureurs seront divisés en deux groupes pour assurer leur sécurité. L'épreuve requiert endurance, habileté en virage et capacité à maintenir un rythme soutenu sur une longue période.
Localisation : Meina, terrain de sport (piste d'athlétisme)
Date : samedi 12 juillet 2025, 17h00 - 19h00
Description : Une épreuve individuelle chronométrée avec départ arrêté. Les athlètes effectueront un ou deux tours (à déterminer) de la piste d'athlétisme du terrain de sport de Meina, en visant le meilleur temps possible.
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Localisation : Meina - Ghevio
Date : dimanche 13 juillet 2025, matin
Longueur : 2,8 km Dénivelé : 125 mètres
Pente moyenne : 4 % Pente maximale : 8 %
Description : Un contre-la-montre de Meina au hameau de Ghevio. La montée présente une pente moyenne de 4 %, avec des pointes à 8 %, mettant à l'épreuve la force et l'endurance des athlètes. Le départ sera probablement organisé en groupes.
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Mes Championnats du Monde au Lac Majeur (Olivier CRESSON)
- T’as rapporté quoi, d’Italie ? me demande Mimi qui était de mariage ce week-end là.
- une pizza, mais une belle !
- Vraiment, t’es pas original…
C’est vrai que je ne suis pas original. Chute dans le critérium à Lustenau il y a deux ans, chute à l’entrainement l’an passé à peu près à la même époque, chute cette année dans le critérium du Lac Majeur.
A chaque fois, pizza sur la fesse droite et brûlure à l’avant-bras droit.
Bon. Mais c’était bien quand même, même le critérium et sa gamelle.
Les courses de vitesse, c’est pas mon fort, je ne vais pas commencer une carrière de sprinter à 70 balais… Mais le cadre de la première course (100 m lancé) était magnifique, au bord du lac à Arona, le 400 m départ arrêté sur le stade, c’était marrant, surtout pour les gars comme moi qui ne vont pas très vite, car pour les avions de chasse, c’était assez compliqué de passer le dernier virage à fond les ballons. Il y en a pas mal qui ont arrêté de pédaler, et même freiné… Un virage à 180° de 25 m de rayon, à plat, ça devient joueur au dessus de 50 km/h.
Pas étonnant que les douze premiers il n’y ait que deux vélomobiles, les premières places revenant à Julien et Paul en deux-roues…
A noter la belle perf de Philippe (8ème), qui a fait un démarrage canon avec son VTX.
La course de côte était plutôt sympa, avec un premier kilomètre à peine raide, un plat au milieu qui permettait d’envoyer sur la plaque, et la route qui se redressait an final.
Je ne m’en suis pas trop mal sorti, avec +25% par rapport à Bruno, 1er français et 4ème au scratch. Les deux premiers, Christoph Rindlibacher et David l’Hostis sont vraiment des avions de chasse et ne jouent pas dans la même cour…
Je garde le meilleur pour la fin : le crité, épreuve reine, qui cette fois-ci se déroulait sur un parcours de 2,100 km, très technique, avec quelques pièges (en autres une plaque d’égout juste dans la trajectoire dans la seconde chicane, et un dos d’âne en sortie d’un virage à gauche à 90°). Deux petits descentes et autant de remontées, au total une quinzaine de mètres de dénivelé, mais cumulés sur 40 tours, donnent quand même 600m…
Pas mal de pilotage donc, il n’y avait guère qu’une seule ligne droite où on était tranquille et sur laquelle on pouvait sortir sa gourde.
Le départ était en bas de la première montée, au premier tour nous sommes passés à faible vitesse dans le premier virage à gauche, 200m plus loin.
A l’entraînement, on n’a pas eu l’occasion de passer ce virage dans les conditions de course, car il y avait toujours un paquet de monde arrêté sur la ligne de départ, et il fallait ralentir pour ne pas risquer de percuter quelqu’un.
Si bien qu’au second tour, la première fois qu’on pouvait le passer vite, j’ai été un peu trop enthousiaste, me suis pris un trou trop vite, le Sokol est parti de l’arrière, contre-braquage, et tout droit dans le talus. Arrêt sans conséquence, remise en route – mince, une bonne centaine de mètres de perdus – et c’est reparti…
J’ai mis deux tours pour récupérer mon groupe, dans lequel roulait Paul… D’ailleurs on a fait toute la course ensemble, Paul et moi…
Dans le 7ème tour, il était devant moi, et dans la seconde chicane, il a mis un léger coup de frein. Erreur ! Il est parti de l’avant, a chuté à droite, et moi avec, vu que j’étais dans son aspi.
Même gamelle, même punition : un coude râpé et une pizza sur la fesse…
Cette photo me fait marrer : le même trou sur le cuissard (avec la même pizza dessous, la même brûlure au coude…
Bref, on a fait ensemble nos 38 tours, c’était très prenant. Paul m’a attaqué dans les deux derniers tours, profitant de la vitesse en descente du Baron X-low un peu meilleure que celle du Sokol.
Je suis revenu fort dans la dernière ligne droite avant la descente sur l’arrivée, j’ai essayé de le passer au moral, mais il s’est bien accroché dans ma roue et m’a battu au sprint. Bien vu, Paul !
C’est marrant comme la course peut nous transformer : on débranche un peu le cerveau pour passer les passages délicats de plus en plus vite, et on se bagarre jusque dans les derniers mètres pour faire 27 ème au lieu de 28ème !!! Mais c’est ça qui est bon, franchement, j’ai passé un super moment avec Paul.
C’est toujours amusant de rouler avec quelqu’un, rien à voir avec certaines courses où je me suis retrouvé en chasse patate entre deux groupes et où j’ai roulé seul pendant des plombes…
On s’est fait doublé 8 fois par Critoph Rindlibacher, qui a tourné à presque 48 de moyenne sur deux heures !
Pedro nous a fait sa grande classique: bien planqué dans les bonnes roues, en fin de parcours derrière Davis L’Hostis, pour le passer dans les derniers 100m au sprint…
Les résultats des courses sont là: https://www.velocitapedali.it/results_en.html
Dimanche après-midi, remise des trophées, plein de trophées, peut être même trop de trophées. La catégorie “Seniors” (plus de 50 ans) n’était pas vraiment nécessaire, car elle sépare de manière complètement arbitraire des coureurs qui ont les mêmes capacités physiques.
Pour prendre un exemple au hasard, en trike femme, Judith Swallow (58 ans) arrive au combiné juste devant Emilie (28 ans), la troisième étant Françoise (58 ans) loin, loin derrière.
Du coup, au lieu d’un podium où elle se serait retrouvée première devant une petite jeunette (ce qui est valorisant), elle se retrouve sur un podium moins intéressant, et surtout moins en rapport avec sa performance… Il m’a semblé d’ailleurs qu’elle n’était pas trop contente de cette situation.
Le dimanche soir, nous nous sommes retrouvés à 26 sur une terrasse de pizzeria à Pisano, le bled d’à côté, un peu en dehors de la zone touristique, restaurant repéré par Thomas et Émilie la veille. Soirée sympa, avant de se quitter en se donnant rendez-vous à la prochaine manifestation.
Au repas, je n’ai pas pris de pizza...