Les courses en 2025


Une cyclosportive "Le défi des Vals"

Trois vélocouchistes se sont engagés sur le parcours de 107,5 kilomètres avec une D+ de 1731 m 

Bruno C : en 3:37:51 - 82ème

Laurent R : en 3:39:59 - 84ème 

Marc L : en 4:17:22 - 147ème (avec des soucis mécaniques ! )

Le compte rendu de Bruno C

Belle organisation, beaucoup de signaleurs (2 points où je n'en n'ai pas vus) et de nombreuses personnes le long des routes pour encourager.
Météo: il fallait finir vite avec les températures annoncées. Sur  ce point, un bémol sur les tables et chaises pour le repas installées en pleine chaleur. Heureusement il y avait un point proche de la buvette à l'ombre mais debout (bon pour quelqu'un qui vient de passer 3h40 sur une chaise longue).
L'épreuve est difficile avec de bons raidards et certaines routes pas très agréables à haute vitesse.
J'ai suivi mon plan à la lettre, à l'opposé des performances d'un vélo couché . Accélérer dans les montées et profiter des vélos droits sur le plat et les descentes pour récupérer. Je pense que cette stratégie était payante car ceux qui me traçaient la route (ou qui échappe leur gourde sur la route juste devant le Zockra...) épuisés, lâchés quand la route s'élevait. 82ème en 03h37;51 pour une moyenne de 29.47 km/h.   
Arrivé bien fané tout de même et c'est à ce moment que sort le fameux j'ai passé l' âge de ces conneries. Mais on recommence car c'est enivrant. Quelle sera ma prochaine cyclosportive?
Le compte rendu de Laurent R
Vendredi, pendant les vacances, réveil à 5h30 : déjà , ça commence mal. Mais comme il fallait se garer à l'arrivée, faire 12 km à vélo pour aller au départ ,récupérer son dossard, et être sur la ligne à 8h...
Franchement, je ne suis pas du matin mais vu la canicule annoncée, je n'ai pas regretté le départ matinal.
Sur la ligne de départ, un peu plus de 200 participants, que des maillots de clubs : à priori, c'était pas un truc de touristes.. Pour éviter d'être mal vus avec nos vélos bizarres, nous partons sagement les derniers, Bruno, Marc et moi.. 
Avec Bruno, nous avions reconnu le parcours 2 semaines auparavant et nous savions que ça allait être dur ; 11 montées de 1,5 à 4 km mais avec des pourcentages terribles pour certaines . Notamment la 3ème : 2,1km à 13% de moyenne et avec quelques centaines de mètres à 16, 18 ou 20% : c'est horrible. Tellement raide que Marc, avec son traction directe, patinait de la roue avant ( comme quoi le TD en montée, c'est bien, jusqu'à un certain point).  
Je suis plus adepte des montées que du plat mais j'ai plus l'habitude des longues montées de cols que des raidards de ce genre. Mais je montais à la même vitesse que les VD c'est à dire 7-8 km/h dans les passages à plus de 12%. De toute façon, en dessous de 7 km/h, je n'arrive plus à rouler droit... 
Par contre, contrairement à Bruno que montait très vite et se reposait dans la roue des VD dans les zones descendantes, moi je profitais de l'avantage aero du VC pour me reposer en descente mais en doublant les VD ( sinon, on est obligé de freiner).Du coup, j'ai quand même réussi à rattraper Bruno mais il a à nouveau pris le large dans une montée. Comme en
plus ma chaîne s'est coincée à l'intérieur du petit plateau quand je suis passé trop vite du grand au petit, j'ai encore perdu du temps mais de toute façon, je ne l'aurais pas rattrapé.
A la reconnaissance, nous avions fait du  24km/h de moyenne ce qui m'avais semblé très bas et pour autant, je ne pensais pas pouvoir faire mieux ; et pourtant, motivation oblige, nous avons fait plus de 29 de moyenne. La motivation, c'était de montrer qu'un VC , ça peut très bien grimper, que ça va beaucoup plus vite en descente...
Pour autant, je ne pense pas avoir motivé le moindre cycliste à changer de monture.
L'autre motivation, c'était de finir avant qu'il ne fasse trop chaud et là, c'était gagné, en finissant avant midi, nous n'avons pas souffert de la chaleur qui était infernale l'après-midi.
C'était donc une cyclo dure mais sympa ; le lendemain, j'ai fait grasse matinée.
Le compte rendu de Marc L

 Tout a commencé par une route déserte qu'un matin tiède éclairait d'une lueur tendre. 15km plus tard j’étais à la remise des dossards ou je rejoignis Bruno et Laurent. Jusque-là, tout allait bien.

Léger flash-back : la veille constatant que mon pneu avant est en bout de course je décide, flemmard, de ne surtout pas le changer. Après tout ce pneu a roulé parfaitement lors des championnats du monde, en outre il est pourvu d'une chambre a air extra-light. Qu'est-ce qui pourrait arriver de fâcheux sur les routes bosselées du nord Isère ? Qui plus est, je me suis aperçu que ma poudre bio saveur mandarine est périmée depuis 6 ans : pas grave je roulerai à l'eau claire, pour 100km c'est suffisant me dis-je alors.
Départ prudent parmi les 200 coureur-euse-s, puis surgit le premier raidard. Pente irrégulière et passages dans les 15%. Nos 3 VC s'en tirent pas mal, nous restons groupes, laissant derrière nous pas mal de VD déjà mal en point. Seul bémol : mon pneu avant patine dans les plus forts pourcentages. Un avant-goût du futur proche ! Nous restons dans un gros peloton sur des routes que la Viperine emprunte, même si Laurent a des velléités de partir devant car il n’aime pas freiner semble-t-il. Une ligne droite puis ça remonte au passage sous la ligne SNCF et enfin le mur de Blandin apparaît, bouchant l'horizon. Bruno se place devant, Laurent au centre et moi derrière. Notre peloton d'une trentaine s’étire tandis que les dérailleurs claquent et que l'ultime pignon des K7 entre en action. Cette cote est une horreur d'environ 2km a 13% de moyenne. Je double un paquet de VD, mais j'effectue le double de distance en raison du patinage intempestif de ma roue avant sur la chaussée inégale. C'est difficile de se frayer un passage, entre les VD qui louvoient, tout en gardant l’équilibre sur les 3m de large du bitume. Je tiens 1km ainsi puis je tombe dans l'herbe à ma gauche. Mer!%££"de! Mais maintenant il faut repartir. Je me place en biais pour atténuer la pente et je tente un démarrage : échec !
Je dégage la route car un long groupe de VD surgit et ...j’attends qu'ils passent pour ne pas les gêner. J'ai l'impression que ça dure des plombes. Enfin, en tout pas loin de 10min après ma sortie de route je grimpe enfin à nouveau. La pente ne s'est pas adoucie pour autant et je suis en péril à plusieurs reprises avant que des spectateurs ne m'annoncent qu'il ne reste que 100m. Gros soulagement lorsque je bascule après avoir double plusieurs VD a pied. Il reste 80km et la chaleur est montée d'un cran. Dans la descente je rate un virage et finis dans l'herbe fraîche. Encore 2min de perdues ! Ensuite les routes sont beaucoup plus favorables et de bonnes sensations sont au rendez-vous. Laurent et Bruno sont loin devant, vais-je pouvoir les rattraper ? Suspense insoutenable car se présente la cote de Belmont avec ses passages a 15%. Et devinez quoi ? Je patine ! Ça devient frustrant de ne pas pouvoir envoyer les watts tout en gaspillant beaucoup d’énergie. Je snobe le ravitaillement pour filer sur le parcours qui devient plus roulant. Dans une belle descente dans laquelle je laisse sur place des poignées de VD, je heurte un caillou. Ouf ! Le comportement du vélo reste sain alors que je roule a 60. En fait non, dans une courbe 30sec plus tard, l'avant flotte, je freine fort et m'immobilise dans le talus. Crevé ! Quelques jurons bien sentis plus tard, je m’installe dans la cour d'une maison accueilli par 2 charmantes dames, compatissantes, et leur chien, indifférent, pour réparer. Oh le beau pneu dont on voit la trame a de multiples endroits, parfait pour réaliser un abat-jour du meilleur goût, mais pour rouler encore 50km ? J’hésite à attendre la voiture balai tandis que le ronronnement lancinant de roues libres de VD qui filent devant moi affaiblit ma volonté. La sueur coule à flot sur mon corps et se mêle à mes chaudes larmes tandis que les sanglots étouffent ma voix implorante. Haha ! mais pour qui me prenez-vous ? Capituler moi, jamais ! Plutôt crever, si je puis dire ! La roue avant du ST est assez récalcitrante a démonter/remonter donc en tout mon arrêt aura duré facilement 20min ! Je salue mes 2 hôtesses et m’élance prudemment vers la suite du programme. Plus vraiment de grosses pentes en vue mais un parcours vallonne qui reste exigeant, surtout qu’il ne fait désormais pas loin de 35C et que l'ombre n'est plus que l'ombre d'elle-même. Plus grand monde sur la route, je double qq VD égares parfois hagards. J'enfile les kms machinalement sans vraiment de plaisir ni de souffrance. Le parcours et bien flèche et les signaleurs omniprésents sont précieux, encore merci à eux. C'est d'autant plus crucial que la lucidité m'abandonne peu à peu (certaine dirait que ça fait déjà un bail !) et que je suis assez désoriente. A Chelieu je m'aperçois que je ne reconnais la route qu'en sortie de village alors que c'est un endroit où je roule souvent.
Qu'a cela ne tienne, l’arrivée est toute proche, j'en veux pour preuve la longue descente vers la Tour du Pin ou j'atteins près de 80km/h. Je suis cuit mais c'est dans la poche ! Quoi ? Ce signaleur est maboul, il veut que je tourne a ma gauche alors que c'est tout droit ! La cruelle flèche rouge est sans pitié, il me reste une boucle de 15bornes a effectuer. Et ça commence par une montée qui en temps ordinaire serait facile. Je double un VD a qui je demande si la montée est longue. Il répond laconiquement et désespérément dans un souffle : ''j'en sais rien''. Voilà qui me rassure. J'y vais tranquillement mais comment faire autrement : je suis a bout de force, la chaleur est étouffante, je veux une glace 6 boules a la framboise ! Oui bien sur la fringale, plus de sucre dans mon sang qui semble coaguler comme du boudin dans mes cuisses lasses. Il y a du gras pourtant sur mon abominable ceinture abdominale, mais il faut croire qu'il ne sert que de ballast. J’écrête la bosse, j'enfile les courbes, les maisons se resserrent, la ville ! Encore qq virages sans plus de relances et je franchis la ligne immortalise par le téléphone moqueur de Bruno. Lui et Laurent ont l'air bien frais, je suis un ectoplasme. Sur la place surchauffée où se déroule le repas, je tourne en rond, nauséeux. 30min plus tard le ST est charge dans le ''taxi-vélo-love'': impossible pour moi de parcourir les 20km de grimpette jusqu’à chez moi sans son secours. Une baignade réparatrice au lac et une sieste plus tard je suis prêt a repartir. Ou presque !


Première épreuve pour EYHARABERRY Jean Marc

Un petit col 10 kilomètres de montée avec dénivelée + 445 en 31 : 37 : 00

voir plus sur : cette page 

 


Ce dimanche 25 mai, Yann et moi avons participé à la cyclosportive la vache qui rit.

Inscrits sur le parcours de 114 km et de 1500 m de dénivelé où nous étions 1486 à l'arrivée.
Deux départs de prévus au choix suivant son objectif de vitesse. Avec Yann nous partons sur le 1er les plus de 25 km/h.
Temps et températures idéales pour rouler.
IMPRESSIONNANT le départ une marée de maillots rouge et blanc.
Le parcours un pur plaisir; varié alternant bosses comme celles du camping d'Orgelet que certains connaissent (vélorizon, des CM d'Orgelet), plats et descentes avec de bonnes courbes pour un VH.  
J'avais téléchargé le parcours mais pas besoin de le suivre le balisage étant parfait et des signaleurs à tous les points du parcours BRAVO pour l'organisation et la sécurité des participants.
2 ravitaillements sur le circuit (perso je ne me suis pas arrêté et je n'ai manqué de rien) Du public au passage des villages de la région, généreux en encouragement.
Dommage que nous n'étions que TROIS. Et oui  j'ai eu l'agréable surprise de rattraper un autre VH engagé sur le 80 km, le Baron d'Olivier D et nous avons eu le plaisir de déjeuner ensemble à la fin -,de la cyclo.
Je vais surveiller de près la prochaine édition pour ne pas la manquer .Merci a Yann d'avoir annoncer celle ci.
Et pour les amoureux des statistiques:
https://lvorganisation.com/vachequirit2025/#3_B71D4A
A la prochaine même sans entrainement c'est que du bonheur
 
  Bruno